
Thibaut, 37 ans (que le temps passe vite !)
Je me lance dans ce nouveau projet avec beaucoup dâhumilitĂ©, une envie dĂ©bordante, et une passion qui me pousse aujourdâhui Ă Ă©crire ces lignes pour vous en dire plus sur moi.
Et soyons honnĂȘte : ce nâest pas un exercice facile pour moi !
Se dĂ©crire nâa jamais Ă©tĂ© Ă©vident. JusquâĂ prĂ©sent, jâĂ©tais trĂšs peu prĂ©sent sur les rĂ©seaux.
Montrer une vie idéalisée sur internet ? TrÚs peu pour moi.
Et pourtant⊠me voilà !
đCe qui mâa animĂ©
Exercice toujours particulier : prendre de la hauteur sur le chemin parcouru !
Ă 18 ans, aprĂšs le bac, il a fallu choisir une voie. Ce ne fut pas simple.
PlutĂŽt Ă lâaise avec les chiffres, lâĂ©conomie, la logique⊠et surtout un besoin urgent de gagner ma vie !
Mon premier choix ? La banque.
AĂźnĂ© dâune fratrie de 4, on nâa pas roulĂ© sur lâor. Ce contexte a créé en moi un manque, une peur de ne pas avoir assez.
TrĂšs tĂŽt, jâai voulu ĂȘtre autonome financiĂšrement, me payer ce dont jâavais manquĂ© durant mon enfance.
Mais si les Ă©tudes se passaient bien, le mĂ©tier⊠câĂ©tait autre chose.
Je me rappelle encore ce jour oĂč jâai dĂ» refuser Ă une maman un retrait dâargent, son compte Ă©tant bien trop dĂ©biteur.
Voir le désespoir dans ses yeux fut un déchirement.
Jâai eu la nausĂ©e⊠et la conviction que ce mĂ©tier ne pouvait ĂȘtre pour moi.
JâĂ©tais bien trop humain pour cela. Trop sensible.
DĂ©jĂ Ă ce moment, ce qui me faisait vibrer, câĂ©tait de rentrer en contact, crĂ©er du lien.
Les discussions profondes, enrichissantes, celles oĂč lâon venait gratouiller lâintĂ©rieur.
Qui permettent lâintrospection, et de mieux comprendre qui nous sommes, et ce qui nous pousse Ă agir.
Des Ă©tudes de psychologie mâont toujours attirĂ©, mais trop longues, et souvent centrĂ©es sur des pathologies qui ne me parlaient pas.
Quant au social⊠comment gagner correctement sa vie ?
Mon besoin de sĂ©curitĂ© financiĂšre nây aurait pas trouvĂ© son compte.
đMes expĂ©riences pro
Et puis la vie mâa amenĂ© Ă travailler en grande distribution.
Dâune nature dynamique, enthousiaste, ce fut une expĂ©rience enrichissante, dans laquelle jâai beaucoup appris.
Et surtout, un métier de contact.
Ăvidemment, mon ambition mâa rapidement poussĂ© Ă progresser, et la reprise dâĂ©tudes a sonnĂ© comme une Ă©vidence.
Je reprends donc un BTS en alternance, avec une conviction forte : devenir le manager que jâaurais aimĂ© avoir.
Un manager bienveillant, proche de ses équipes, qui valorise les efforts.
DiplÎme en poche, un tournant personnel : séparation douloureuse aprÚs 10 ans de vie commune.
Je devais intĂ©grer une Ă©cole de managers, mais on me demande finalement dâattendreâŠ
Lâenvie nây est plus. Je ne veux pas attendre.
Le déclic : voyager
Et là , le déclic : voyager.
LâAustralie mâappelle.
2014-2015, un an Ă lâautre bout du monde, seul, avec 2000 ⏠en poche, un anglais balbutiant, et une soif dâaventure.
Cette annĂ©e reste, encore aujourdâhui, la plus belle de ma vie.
âïžLâAustralie : une annĂ©e dĂ©cisive
Une année facile ?? Absolument pas !
Mais tellement enrichissante.
Quelques temps avant mon dĂ©part, un proche mâoffrit un livre :
Lâhomme qui voulait ĂȘtre heureux de Laurent Gounelle.
Ce livre transforma ma vision de la vie.
Je pris conscience de lâimpact quâont nos croyances sur nos vies.
Une année à barouder en dehors des sentiers battus.
Une annĂ©e de retour Ă lâessentiel, (fruit picking et free camp pour les experts).
Je pris conscience quâune vie diffĂ©rente Ă©tait possible.
Une vie de liberté.
Pas de charges, si ce nâest le carburant pour aller bosser⊠et voyager.
Dormir à la belle étoile ou sous une tente.
Confort minimal, retour Ă lâessentiel.
Du temps pour soi, pour réfléchir à sa vie passée, et à celle à venir.
Penser aux projets, aux rĂȘves, aux envies⊠guĂ©rir les blessures.
Une année à méditer, explorer, rencontrer, sortir de son petit cercle fermé.
đLes dĂ©clics
Retour en France
Neuf mois plus tard, retour en France.
Encore un peu de sable dans les oreilles, et aprĂšs un an Ă la roots, lâenvie de retrouver un peu de confort !
(Car soyons honnĂȘte, une douche chaude et un vrai matelas⊠câest quand mĂȘme quelque chose.)
Une rencontre déterminante
Et puis, la vie est parfois bien faite.
Je rencontre la conjointe dâun ami dâenfance, RH dans une entreprise de distribution alimentaire spĂ©cialisĂ©e bio.
Vivement intéressée par mon profil, elle me parle de son entreprise.
Je suis séduit.
Petite structure, dimension humaine, commerce de proximitĂ©, relation client forteâŠ
Et mĂȘme si je ne connaissais rien au bio (Ă la maison, câĂ©tait plutĂŽt ambiance Lidl Ă 6), jâintĂšgre lâentreprise comme vendeur.
DĂšs la premiĂšre semaine : coup de cĆur.
Je me sens Ă ma place.
Aligné.
Un enthousiasme débordant.
Je fais des rencontres captivantes.
Et surtout, professionnellement, des portes sâouvrent.
Lâenvie devient claire : devenir responsable de magasin.
Et pourquoi pas viser encore plus haut ?
Je sens que quelque chose mâattireâŠ
Quelques mois plus tard, câest fait : on me nomme responsable.
Et lĂ , je rĂ©alise que câest exactement ce que je cherchais avant de partir en Australie.
Quand on est aligné, tout peut aller trÚs vite.
đUne montĂ©e rapide
SâenchaĂźnent alors 5 annĂ©es passionnantes.
4 magasins différents.
Des années riches, intenses, enrichissantes.
Le mĂ©tier de commerçant, le management, la gestion, les analyses, les plans dâactionâŠ
Un quotidien stimulant.
Et je progresse : je finis par diriger une Ă©quipe de 10 personnes dans lâun des plus gros magasins de lâenseigne.
Objectif atteint.
Mais comme toujours aprĂšs une victoireâŠ
Une question revient : et maintenant ?
đĄPourquoi Esprit Clair ?
Premiers doutes, premiÚres idées
Toujours en poste, je fais un bilan de compétences.
Résultat ?
Travailler avec des entrepreneurs.
Partager mon expertise avec des indépendants.
LâidĂ©e me plaĂźt.
Mais je ne me sens pas prĂȘt.
Trop jeune.
(Syndrome de lâimposteur, bonjour !)
Alors je laisse ce projet de cÎté.
Je tente quelques projets en ligne⊠sans autre but que « faire de lâargent ».
Mais le cĆur ne suit pas.
Pas de sens = pas dâĂ©lan.
Jâabandonne.
Je recommence.
Jâabandonne encore.
Aïe. Les échecs, ça pique.
Je cogite.
Je réfléchis.
Je mâinterroge.
Le tournant : accompagner des franchisés
Et puis⊠une nouvelle offre interne apparaßt.
Un poste au siÚge, cÎté franchise.
Non pas pour manager des magasins, mais pour accompagner les franchisés.
Je postule.
Contre lâavis de ma supĂ©rieure. (Mauvaise ambiance, tensions avec lâintĂ©grĂ©e, etc.)
Mais moi, jây crois.
Ăa vibre fort en moi.
Et je suis pris.
đUn nouveau chapitre
Quatre années passionnantes.
Je traverse la France pour accompagner des franchisés dans leur développement.
Je les soutiens durant la crise Covid.
Jâassiste Ă des rĂ©ussites⊠et parfois Ă des fermetures.
Jâapprends Ă mieux communiquer.
à faire le lien entre les franchisés et la direction.
Ă user de diplomatie, dâĂ©coute, de sensibilitĂ©.
Encore une fois : passionnant.
Mais⊠les mĂȘmes questions reviennent :
Et aprĂšs ? Quelle suite ?
đȘïžLa traversĂ©e
Le mauvais choix
Je tombe sur une offre bien payée.
Sécurité financiÚre assurée.
Je saute le pas.
30 septembre 2024 : je commence.
8 mois dâessai prĂ©vus.
Mais je mets fin Ă lâaventure au bout de 5.
Pourquoi ?
Parce que dĂšs les premiĂšres semaines, câest clair :
lâentreprise ne colle pas Ă mes valeurs.
Je traĂźne des pieds.
Je me lĂšve avec la boule au ventre.
Je me demande :
à quoi bon ? Quel sens à tout ça ?
Jâessaie de mâaccrocher Ă la rĂ©munĂ©ration.
Je passe quelques entretiens, sans conviction.
Je refuse de choisir par défaut.
Le retour
Et puis, comme un signeâŠ
Une offre. Presque une évidence.
Je décroche mon téléphone :
« AllĂŽ, jâai vu que tu cherchais un responsable de magasin⊠mon profil tâintĂ©resse ? »
Quelques semaines plus tard, je suis de retour.
đ±Le retour Ă lâessentiel
Ce mĂ©tier, je le connais. Je lâaime.
Cette entreprise, je la connais. Elle me ressemble.
Elle me respecte. Je mây sens alignĂ©.
Et comme souvent, quand on revient Ă lâessentielâŠ
âĄïž les portes sâouvrent.
Aujourdâhui, une nouvelle voie sâimpose Ă moi :
đŻ le coaching.
En parallÚle de mon activité actuelle, je développe Esprit Clair avec une volonté forte :
âš Accompagner les chefs dâentreprise et les managers de magasins de proximitĂ©, en particulier dans le commerce alimentaire, un secteur que je connais de lâintĂ©rieur.
đŻ Mon approche est :
- humaine,
- positive,
- basĂ©e sur lâexpĂ©rience,
- et tournée vers des solutions concrÚtes.
Jâaccompagne sur des thĂ©matiques telles que :
- le management bienveillant,
- la communication efficace,
- lâorganisation quotidienne,
- la gestion du stress et des émotions.
đ§ Ă partir de septembre, jâintĂšgre une formation certifiante de coach professionnel (RNCP).
Objectif : intervenir en entreprise, accompagner, mais aussi concevoir et animer des formations, au service des équipes et des dirigeants.
đŻ Et un jour, rĂ©aliser mon rĂȘve le plus fou :
đ devenir prĂ©parateur mental pour les sportifsâŠ
et pourquoi pas, travailler un jour avec lâOL ? đ
(RĂȘvons grand !)